LE LEGS / L'ÉPREUVE
De Marivaux
Comédie de Genève
du 24 janvier au 12 février 2017
Théâtre du Crochetan, Monthey
le 15 février 2017
Dans Le Legs, le Marquis est face à un dilemme. S’il épouse Hortense, il recevra son legs intact. S’il ne l’épouse pas, il devra la dédommager de deux cent mille francs. Hortense n’aime pas le Marquis, mais le Chevalier désargenté. Quant au Marquis, il aime la Comtesse, mais peine à se déclarer…
Il est aussi question de mariage et d’argent dans L’Épreuve. Lucidor, fils d’un riche bourgeois, aime Angélique et voudrait l’épouser. Mais il doute: Angélique acceptera-t-elle sa demande par amour ou pour sa fortune ? Afin de sonder le cœur de la jeune femme, Lucidor décide de travestir son valet Frontin, de le faire passer pour un homme de son rang et de le lui proposer en mariage…
Six acteurs et actrices traversent ces deux comédies en un acte, ces deux pépites d’intelligence et de finesse marivaudiennes. De l’une à l’autre, des motifs qui nous sont proches : à quel point l’argent modifie-t-il les relations amoureuses ? Peut-on parier sur l’amour ? Jusqu’où sommes-nous prêts à aller dans le jeu et la mystification pour être certains d’être aimés ?
Si L’Épreuve de Marivaux (1688-1763) est très célèbre – au même titre par exemple que La Double Inconstance, Le Jeu de l’amour et du hasard, Les Fausses Confidences –, Le Legs est plus rarement joué. Ce n’est cependant pas la première fois que ces deux courtes pièces sont proposées en diptyque à l’affiche de la Comédie de Genève : Claude Stratz les y avait mises en scène, ainsi qu’au théâtre Nanterre-Amandiers, en 1985.
LA COMTESSE / MME ARGANTE
Dominique GubserHORTENSE / LISETTE
Camille FiguereoLISETTE / ANGÉLIQUE
Léonie KellerLE CHEVALIER / LUCIDOR
Juan Antonio CrespilloLE MARQUIS / FRONTIN
Frank SemeletLÉPINE / MAÎTRE BLAISE
Vincent Fontannaz Scénographie Khaled Khouri Lumière William Ballerio Musique et son Renaud Millet-Lacombe Costumes Irene Schlatter Maquillages Katrine Zingg Régie générale Mélina Küpfer Production Comédie de GenèvePhotos © Marc Vanappelghem